Si le loup y était, il nous mangerait ~ | ft. Petite Braise -end
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Nuage de Pin Δ Petit
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Sujet: Si le loup y était, il nous mangerait ~ | ft. Petite Braise -end 06.01.19 16:59
disclaimer : Il risque d'avoir un peu de sang et de griffes sorties dans ce RP, peut être pas quelque chose de très violent, mais on préfère vous prévenir
Voilà quelques jours qu'on m'avait fait apprenti. J'étais super occupé, je faisais pleins de trucs trop trop cool, j'avais eu le temps de faire un tour du territoire même ! Et de faire un début de partie de chasse, enfin bref, j'avais eu un aperçu d'une vie dont je rêvais ! D'ailleurs, tous les soirs, on se retrouvait mes sœurs et moi à quelques pas de notre tanière pour partager notre journée, enfin si on était pas trop fatigué ! J'espérais que cette petite habitude durerait, je n'avais pas envie qu'on arrête de se parler et qu'on s'éloigne juste parce qu'on est devenu apprentis. J'avais également retrouver Muguet, mais on n'avait pas réellement eut le temps de se parler. En même temps, ça ne faisait que quelques jours que je partageais la même tanière qu'elle, j'avais tout mon apprentissage pour lui causer ! Bien que oui, nos petites expéditions se raréfierait, et que donc les moments avec elle se ferait de plus en plus espacés.
Malgré toutes ces journées bien remplies, oh je m'en plains pas loin de là, je n'arrivais pas à trouver le sommeil le soir, et ce encore plus que lorsque je n'étais qu'un petit chaton. Mais j'étais généralement si fatigué que je ne trouvais pas le courage de prendre l'air. Ce n'était pas le cas ce soir là, non pas qu'aujourd'hui fut de tout repos pour moi, mais juste que j'avais la motivation de sortir. Qui plus est, je pouvais visiter la forêt tranquillement sans qu'on me gronde désormais ! Alors, tout joyeux, et surtout tout discret, je m'extirpai de mon nid pour me diriger vers la sortie. J'expliquerai au chat qui la gardait que je n'allais que faire un tour, j'ai bien le droit après tout ?
Enfin en dehors du camp, je me dirigeai vers le vieux Cèdre calciné, un arbre qui avait apparemment brûlé autrefois mais qui maintenant abritait une flore assez luxuriante pour notre habitat. Mais j'avouais qu'il faisait bien froid loin des chaudes fourrures de mes sœurs dans cette forêt gelée par les brises d'hivers... Peut être qu'une fois arrivé je trouverais un petit creux où je pourrais trouver le sommeil. Ce n'était pas interdit, de dormir hors du camp ? De toute façon, je savais que je n'étais pas le seul à sortir le soir, on était disait-on réputé pour ça. Au retour demain matin, je penserais à attraper quelque chose. Enfin, si j'y arrivais, parce que bon, je n'étais pas encore très doué...
A peine arrivé, j'entendis une branche craquée derrière moi. Je sursautai, un peu étonné que quelqu'un puisse m'avoir suivi. A moins que c'était du gibier ? Non, jamais une bestiole serait assez stupide pour s'approcher si près de moi. Ce bruit s'avéra ensuite être accompagné d'une odeur. Cette odeur. Je m'en rappelais très bien. Moi qui pensais l'avoir quitter, il était là, à quelques pas de moi, maintenant. Une étrange colère me prit, et je feulai sans penser que je ferais fuir toutes les proies du coin, à quoi bon :
- Qu'est-ce que tu fou là, idiot ?! Dégage !
Non, je ne chercherai même pas à discuter. Qu'est-ce qu'un chaton de son espèce pouvait bien foutre là ? Enragé, je le fixai d'un regard déjà brûlant de haine, en attendant que ce vaux-rien déguerpisse pour de bon. Je ne voulais plus le voir. Je sortis les griffes. Qu'il s'en aille du clan, qu'il meurt, je m'en fiche, je veux juste qu'il sorte de ma vie.
hrp:
Je me suis permise de te faire intervenir direct, au pire dis moi si ça te va vraiment pas, sinon je pense pas mais je préfère demander, on aura pas besoin de lancer des dès ? Ah et j'savais pas quoi écrire pour le disclaimer tu m'dis si tu veux modifier uwu
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Brasier ▬ Guerrier
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Sujet: Re: Si le loup y était, il nous mangerait ~ | ft. Petite Braise -end 06.01.19 19:09
Si le loup y était, il nous mangerait. Mais ce loup, c'est moi..
▬ ft. Nuage de Pin
La nuit reignait sur la forêt de Cerfblanc. La lune se dressait dans le ciel quand Petite Braise suivit Nuage de Pin, fraîchement nommé apprenti, en dehors du camp. Cette lune témoin, ne fit aucun geste pour tenter d'arrêter ce qui allait ce produire.
Si le loup y était, il nous mangerait. Mais ce loup, c'est moi..
Il y a quelques jours, Étoile Maudite avait fait une assemblée, et il avait nommé plusieurs chatons apprentis. La pouponnière était bien vide depuis, au moins c’était calme, et Petite Braise s’en réjouissait. Il pouvait enfin faire ses siestes sans être déranger par une quelconque vermine. Il se plaisait dans ce silence religieux, c’était parfait pour ses dernières lunes ici. Sa sœur évoluait dans son côté, ils n’étaient pas très proche, la fibre fraternel ne passait pas. De toute façon, était-elle réellement sa sœur ? Il en doutait de plus en plus. Son connard de père lui avait raconté que sa mère n’était pas Coeur de Tournesol, il cherche encore sa pauvre mère. Quelle idée, de dire ça à un petit ?
Ce jour-là, il avait passé sa journée à se reposer, à réfléchir, seul, sur sa litière aménagée. Fine Terre le repoussait encore, un jour il lui ferait payer à cette salope. Et lorsque le soleil déclinait pour laisser place à la lune, Petite Braise se redressa. Il se dirigea vers l’entrée de la pouponnière, emplissant ses prunelles de la beauté de la nuit. C’était calme, silencieux, sombre et froid. La saison des neiges avait bien creuser son nid sur la forêt, et elle recouvrait le sol de cette fine couche de givre, qui craquait sous les pattes.
Un mouvement attira l’attention de Petite Braise, du côté de la tanière des apprentis. C’était Petit Pin, non pas Nuage de Pin. Il ne méritait pas ce nom, il ne méritait aucun nom. Vermine. Le rouquin se redressa discrètement, se glissant dans l’ombre de la pouponnière pour observer le tuxedo. Il quittait le camp. Quel connard celui-là. Une idée grimpa dans la tête de Petite Braise, il allait le suivre, et voir ce qu’il pouvait faire. Le rouquin passa par le derrière de la pouponnière, dans le coin réservé aux besoins des autres félins. Une ouverture vers le dehors du camp s’y trouvait, et il y passa facilement. Il fit bien attention à ne pas se salir, sa longue pelisse rousse qui commençait déjà à prendre une forme de crinière autour de sa tête ne devait pas être tâchée. Dans la nuit, il suivait à pas feutré le jeune chat bicolore.
Ce dernier se dirigeait vers le Cèdre Calciné, ce pauvre arbre qui avait plié sous le brasier. Brasier qui avait toujours en tête de faire plier le Pin. Le Cèdre Calciné était entouré de ces champs de verdures, enfermés dans la cage de glace que créait la givre nocturne. C’était beau, et ça faisait beaucoup de bruit lorsque l’on marchait. Et pourtant, Petite Braise aurait plutôt dû se méfié d’autre chose que de la givre, puisque ce fut une branche qui trahie sa position. Face à lui, le tuxedo commença à s’agiter. Il l’avait entendu, et il savait qui il était. Un feulement résonna dans la forêt, strident, faible et encore aiguë.
« - Qu'est-ce que tu fou là, idiot ?! Dégage ! »
Mais quel cinglé celui là, il venait de faire fuir toute la faune de la forêt. Un grondement grimpa dans la gorge du rouquin, qui sorti doucement ses griffes lorsque Pin en fit de même. Le brasier allait affronté le Pin. Qui pourrait en ressortir vainqueur ? Le ciel était nuageux, et on pouvait entendre des grondements lointains, le tonnerre ? Qui sait. C’était un signe de mauvaise augure.
Le chat bicolore fixait le gros matou roux d’un mauvais regard, il n’allait pas prendre le temps de discutailler. Il avait l’air enragé, vraiment énervé, haineux. Petite Braise gronda, menaçant, il était bien plus gros et grand que lui, pourtant il était bien plus jeune. Il était plus fort, et il le savait. Ses longues griffes aiguisées reflétaient la lune. Le rouquin s’élança sur le tuxedo, feulant à plein poumon, levant sa patte au dessus de lui, s’apprêtant à lui porter un coup puissant au crâne.
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Sujet: Re: Si le loup y était, il nous mangerait ~ | ft. Petite Braise -end 06.01.19 19:59
La Haine. Juste la haine. L'Orage s'annonçait au loin. Était-ce une manière de nous dissuader ? De toute manière, c'est inévitable. Cette enflure allait avoir ce qu'il mérite. Juste ce qu'il mérite. Parce que j'avais trop attendu ce moment, ce moment où je ferai de lui de la chair à corbeau et qu'il ne pourra plus rouvrir son clape-merde. J'allais lui montrer, et ce ne sont pas des éclairs qui allaient me faire renoncer.
Alors que j'allais l'égorger vite, l'imbécile sauta le premier en hurlant une insulte que j'ignorai. J'eus à peine le temps de me baisser qu'une douleur vive me déchira l'oreille. Littéralement. Mais j'en avais rien à foutre là, au même instant je me propulsai à mon tour sur ce sauvage qui me dégoûtait tant. Il était encore entrain de feuler à ce moment là, alors que mes griffes tranchèrent sa sale face tout en emportant sa langue après. Je regardai mes griffes, alors pleines de sang et de chairs déchiré, salies par ce souillon, cet espèce d'abruti impur. La douleur n'arrangeait rien. Je reculai un peu plus à l'idée qu'il se rejette sur moi pour mieux esquiver ses coups. Mais voyant sa sale gueule toute recouverte de sang, je baissai malgré moi ma garde. Je le laissai gésir là, en lui lançant :
- T'as tout c'que tu mérites, sale con. J'peux t'en donner plus, alors fais pas chier et va t'en !
Je grognai toujours, reculant petit à petit pour m'occuper de cette oreille meurtrie. Elle m'faisait super mal, mais c'était ça où j'finissais avec une balafre comme la sienne. Elle saignait, mais rien de grave, ça s'arrêterait bien vite contrairement à ce que je lui avais infligé à lui, l'imbécile. D'ailleurs, j'en avais rien à foutre qu'il souffre, il pouvait hurler tant qu'il voulait, juste qu'il n'ose plus m'approcher. Au moins, j'espérais lui avoir fait comprendre que j'étais pas aussi inoffensif que lui. Lui, qui était juste là et qui ne dédaigner pas à s'bouger lui et son gros fessier d'là, alors j'allais lui faire comprendre autrement. Je ressorti les griffes, dressant le poil et lui hurlant à la face :
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Brasier ▬ Guerrier
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Sujet: Re: Si le loup y était, il nous mangerait ~ | ft. Petite Braise -end 06.01.19 20:51
Si le loup y était, il nous mangerait. Mais ce loup, c'est moi..
▬ ft. Nuage de Pin
La nuit reignait sur la forêt de Cerfblanc. La lune se dressait dans le ciel quand Petite Braise suivit Nuage de Pin, fraîchement nommé apprenti, en dehors du camp. Cette lune témoin, ne fit aucun geste pour tenter d'arrêter ce qui allait ce produire.
Si le loup y était, il nous mangerait. Mais ce loup, c'est moi..
C’était chaud, et étourdissant. Il titubait, le rouquin avait le visage découpé en deux, sa langue pendait de sa bouche entre-ouverte avec douleur. Il penchait, tentant de tenir droit sur ses pattes, face à Nuage de Pin. Le sang visqueux dégoulinait sur son visage, il ne pouvait ouvrir son œil droit à cause de la douleur, son odorat était brouillé par le sang. Cette douleur il la connaissait, il avait vécu la même lors de sa rencontre avec Feulement, en plein milieu de son visage. Seulement, l’intensité de cette dernière était supérieur, bien plus supérieur. Son corps voulait se laisser tomber, mais Petite Braise luttait contre ce besoin, ses énormes pattes avants bien droites. Il savait que si il lâchait prise, il allait tomber dans l’inconscience. C’était une mauvaise idée. Il baissa son œil au sol, sol blanc de givre, tâché de sang. Le liquide poisseux dégoulinait à grosses gouttes de sa gueule. Il voyait sa langue pendre, scindée en deux. Il avait la tête qui tourne, il luttait pour ne pas tourner de l’oeil.
« - T'as tout c'que tu mérites, sale con. J'peux t'en donner plus, alors fais pas chier et va t'en ! »
Le liquide visqueux, la douleur insoutenable et cette envie de lâchée prise. Et pourtant, il n’avait pas peur. Il leva son œil vers la vermine tuxedo. Un grondement grimpa dans sa gorge, qui s’étouffa dans des gargouillis de sang. Ces gargouillis lui arrachèrent une quinte de toux, tentant de déloger le liquide du fond de sa gorge, il cracha ce sang sur le sol. Petite Braise tituba, approchant de quelques pas du nouvel apprenti. Il voyait son œuvre, lui aussi saignait, moins, mais il saignait. Il avait perdu l’un des sommets d’une de ses oreilles, elle était elle aussi découpée en deux, et le liquide poisseux dégoulinait sur le visage du chat bicolore. Ça devait être désagréable de sentir le sang s’incruster dans son oreille, brouillant son ouïe et noyant son tympan.
« - DÉGAGE ! »
Il ne pouvait pas, il ne voulait pas. Il fit un nouveau pas en avant, menaçant, s’approchant de Nuage de Pin. Tout autour de Braise était flou, il avait l’impression que la Terre tournait, beaucoup, très vite. Il avait l’impression de ne pouvoir faire un pas de plus sans tomber à terre, et il savait que si cela arrivait, il ne se relèverait pas. Chaque tentative de prendre une grande bouffée d’air s’achevait par de nouveaux gargouillis, le liquide poisseux coulait le long de sa gorge, caressant les parois de son pharynx. Il s’étouffait dans son propre sang, alors que sa langue pendait comme un vieux bout de viande. Il regardait Nuage de Pin, il n’avait pas peur, et c’était effrayant de savoir qu’il ne craignait pas ce qui lui arrivait. Il avait la haine, la profonde haine qui emplissait son regard, faisant brûler la braise qui régnait dans ses prunelles. Sa queue fouettait l’air, lentement, mais avec énervement. Il avait une énorme envie d’étriper son voisin, pourtant son corps ne pouvait pas bouger, il était cloué sur place. Il cracha un mot, presque distinct, postillonnant son sang au visage du chat bicolore.
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Sujet: Re: Si le loup y était, il nous mangerait ~ | ft. Petite Braise -end 09.01.19 15:36
Voir la douleur sur le visage de mon pire ennemi était presque satisfaisant. Il me regardait dans les yeux, et moi aussi, et le voir misérer à ne cracher que du sang alors qu'il essayait encore de feuler me fit presque sourire. Cette espèce de chair pendante à sa gueule était méconnaissable, et son unique œil ouvert, comme le mien lors de cette horrible matinée, me laissait tout autant qu'avant transparaître sa haine. Mais cette enflure osait encore se rapprocher de moi. Il titubait, prêt à tomber, et il peinant tant à respirer que j'avais l'impression qu'il était dans un état second. Moi aussi d'ailleurs, je ne m'étais pas vraiment rendu compte de ce que je venais de faire. Moi, tout juste apprenti, moi à qui on avait fait confiance pour rendre mon clan fier, je venais de blesser un chaton sans réel motif. Ou du moins, un motif qu'auraient accepté mes aînés. Ce n'était pas de la légitime défense, rien la vengeance et la haine. Je ne me pensais pas si mauvais, et pourtant, c'était comme presque comme un réflexe, tout c'était passé si vite. Mais il a eut tout ce qu'il méritait, après tout ?...
- Crevure.. cracha l'autre, en me salissant de son sang répugnant. Mais je n'étais pas beaucoup mieux, à pencher la tête pour éviter l’inconfort que procurait mon propre sang dans mon oreille.
Voyant à quel point ses pattes étaient prêtes à lâcher, je vins me placer à ses côtés pour l'aider à se tenir droit et à marcher. J'aurais peut être dû réfléchir à ça à deux fois, car sentir son horrible fourrure rousse contre la mienne était insoutenable. Je ramènerais ce sauvage au camp, je bidouillerai un prétexte comme je sais si bien le faire, et je n'avais plus qu'à espérer pour que l'abruti ne dise rien. Rien de plus. De toute manière, lui aussi m'avait blessé, on serait tous deux sévèrement puni si on révélait la vérité. Enfin, j'en avais plus rien à foutre des punitions de toute façon maintenant, mais que penserait ma famille si ça venait à se savoir ? Peu importe, je ne voulais pas sacrifier encore plus, et cet imbécile n'aurait qu'à mieux se tenir désormais.
- Ne croit pas que je fais ça de gaieté d'cœur... J'te ramène et tu te l'as fermes, ok ?!
Alors j'le poussai presque pour avancer malgré moi. Qu'est-ce que je détestais ça. Plus jamais je ne le toucherai. C'était pire que la bile de souris, que la vieille litière des anciens, que de toutes les plantes chez le guérisseur. Et en jetant un dernier coup d'oeil derrière nous, je vis une traînée de sang qui se mélangeait presque, et les horribles restes de ce court incident. Voilà, rien de plus qu'un incident.
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Brasier ▬ Guerrier
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Sujet: Re: Si le loup y était, il nous mangerait ~ | ft. Petite Braise -end 06.02.19 17:53
Si le loup y était, il nous mangerait. Mais ce loup, c'est moi..
▬ ft. Nuage de Pin
La nuit reignait sur la forêt de Cerfblanc. La lune se dressait dans le ciel quand Petite Braise suivit Nuage de Pin, fraîchement nommé apprenti, en dehors du camp. Cette lune témoin, ne fit aucun geste pour tenter d'arrêter ce qui allait ce produire.
Si le loup y était, il nous mangerait. Mais ce loup, c'est moi..
La douleur était insupportable. Il sentait ses pattes tremblées, prêtes à lâcher dans la seconde. Le voile aqueux qui couvrait ses deux prunelles l'empêchait de voir nettement, il pouvait tout de même détacher la forme de Nuage de Pin du décor. Sans qu'il ne puisse s'en rendre compte, son assaillant vint se placer à son côté, l'aidant à porter son poids. Petite Braise fut d'abord retissant à l'idée de devoir dépendre de cet appui, et pourtant il lâcha un peu ses muscles pour se soulager. Son poids étant tout de même plus important que l'apprenti bicolore, il ne pouvait se risquer de lui basculer dessus. S'il n'avait pas eu besoin de ce félin sale, il lui aurait refait le visage dans la seconde, ne pouvait accepter sa présence si près de lui. Il allait tout dire au camp, tout raconter aux guerriers, au lieutenant et au chef. Nuage de Pin serait alors maudit par les Étoiles, pour avoir osé s'en prendre à un camarade. Pourtant, c'était aussi sa faute. Il lui avait déchiré une oreille, et l'avait frappé au visage il y a des lunes de cela. Cependant, il ne pouvait que se dire que ce n'était pas injuste, cette pourriture ne devait vivre dans le Clan de l'Ombre, il le salissait de sa crasse et lui retirait son éclat. Lorsque le tuxedo lui envoya un pic, le mâle lui cracha son sang à la figure. Il ne pouvait parler, ni l'un ni l'autre, de cette histoire. Pourtant, Petite Braise allait plus trinquer des répercutions que Nuage de Pin. Son baptême serait peut-être même reculé en vue de sa blessure. Cette pensée lui arracha un grondement. Le bicolore poussait le rouquin, qui posait lourdement ses pattes musclées au sol, il avançait lentement, comme un mastodonte que l'on envoie à la guerre. La traversée fut longue et douloureuse. Il manqua plusieurs fois de tomber et de faire chuter son camarade avec lui.
Une fois au camp, il fut rapidement pris en charge. Il raconta qu'ils furent attaquer par un renard et qu'en bon futur guerrier, Petite Braise avait protégé Nuage de Pin, mais qu'ils y avaient perdu une oreille et un visage. Le renard avait pourtant fuit. Avec hâte, Esprit Soucieux prit en charge les soins du rouquin, et vaguement celui de Nuage de Pin. Des guerriers furent dépêchés pour faire un tour du territoire, vérifier si ce renard était toujours sur place. Ils ne trouveraient rien, car le renard se trouvait dans les cœurs des deux félidés blessés.